La photogrammétrie transforme vos images aériennes en modèles 3D et cartes numériques précises. En 2025, les professionnels qui utilise le drone disposent d’une gamme complète de logiciels spécialisés. Notre guide vous présente les meilleurs outils pour convertir vos photos de drone en données exploitables, que vous soyez débutant ou expert en cartographie aérienne.
Comprendre la photogrammétrie en quelques mots
La photogrammétrie est une technique qui consiste à extraire des informations géométriques à partir d’images. Elle permet de mesurer des distances, des surfaces ou des volumes, mais aussi de reconstituer des modèles en trois dimensions à partir de photographies prises sous différents angles.
À la croisée de la photographie et de la géométrie, cette méthode repose sur un principe simple : lorsqu’un objet ou un terrain est photographié depuis plusieurs points de vue, il est possible, par calcul, d’en déduire sa forme, sa taille et sa position dans l’espace.
Quels sont les trois types de photogrammétrie ?
La photogrammétrie aérienne
Elle utilise des images prises depuis un drone, un avion ou un satellite. Les prises de vue sont généralement nadirales (à la verticale du sol), ce qui permet de cartographier de grandes surfaces et de produire des livrables comme des orthomosaïques, modèles numériques de terrain (MNT) ou des modèles 3D géoréférencés. Elle est couramment utilisée en arpentage, urbanisme, agriculture de précision et gestion environnementale.
La photogrammétrie terrestre (ou proche)
Cette méthode repose sur des images capturées au sol, avec un appareil photo ou une caméra montée sur trépied ou véhicule. Elle est idéale pour des relevés de façades, de monuments, d’objets industriels ou archéologiques, où le niveau de détail requis est très élevé. Elle est souvent utilisée en architecture, patrimoine, ingénierie et inspection.
La photogrammétrie oblique
Les images sont prises sous un angle incliné plutôt qu’à la verticale. Ce type de photogrammétrie est utilisé pour capturer les côtés et volumes des structures, comme les bâtiments, les falaises ou les infrastructures complexes. Elle permet une reconstruction 3D plus réaliste, et est souvent combinée à la photogrammétrie aérienne pour enrichir les modèles.
Ces trois approches peuvent être utilisées séparément ou combinées, selon les objectifs techniques du projet et le type de surface ou structure à modéliser.
Comment fonctionne la photogrammétrie ?
Le fonctionnement de la photogrammétrie repose sur un processus mathématique appelé triangulation. En analysant plusieurs images d’un même objet ou d’un même lieu prises sous différents angles, des logiciels spécialisés identifient des points communs entre les photos et calculent leur position relative dans l’espace. Cela permet de reconstituer en trois dimensions les formes observées.
L’ensemble du processus suit généralement trois grandes étapes :
- Acquisition d’images avec un bon recouvrement entre chaque photo, afin d’assurer une continuité visuelle.
- Détection automatique des points homologues (repères visibles sur plusieurs images) pour établir les relations géométriques.
- Calcul et reconstruction 3D, qui permet de générer des livrables comme des modèles numériques de surface, des ortho photos ou des cartes.
Ce qui rend la photogrammétrie particulièrement intéressante, c’est sa souplesse d’utilisation, sa précision et sa capacité à produire rapidement des données géométriques exploitables, le tout à partir de simples images, sans contact direct avec les surfaces mesurées.
Pourquoi intégrer un logiciel de photogrammétrie dans vos projets ?
Intégrer un logiciel de photogrammétrie dans vos projets représente une réelle valeur ajoutée sur le plan technique et stratégique. Grâce à l’automatisation des traitements, elle offre un gain de temps considérable en générant rapidement des livrables professionnels, ce qui permet d’accélérer les prises de décision.
L’un des principaux avantages réside dans la précision des résultats. Les logiciels actuels utilisent des algorithmes avancés capables de produire des reconstructions fidèles de l’environnement réel, répondant aux exigences de domaines tels que l’arpentage, l’ingénierie, l’agriculture ou la gestion de chantiers. De plus, ces outils permettent une visualisation avancée des données, en 2D comme en 3D, ce qui facilite leur interprétation et favorise une meilleure communication entre les équipes techniques, les gestionnaires de projet et les clients.
La photogrammétrie logicielle se distingue également par sa polyvalence. Elle peut être utilisée dans de nombreux contextes professionnels, qu’il s’agisse de surveiller l’évolution d’un site, de cartographier une zone difficile d’accès, de documenter un patrimoine architectural ou de suivre des volumes de matériaux dans le cadre d’un projet minier ou de construction.
En optimisant la collecte et le traitement des données spatiales, ces logiciels permettent de réduire significativement les coûts liés aux relevés manuels, tout en limitant les risques associés aux interventions sur le terrain. Adopter une solution de photogrammétrie, c’est donc faire le choix d’un outil moderne, précis et performant, qui s’intègre pleinement dans des processus métier exigeants, tout en renforçant la fiabilité des décisions basées sur des données concrètes et mesurables.
Quels secteurs utilisent la photogrammétrie ?
La photogrammétrie est utilisée dans un large éventail de secteurs professionnels qui nécessitent une représentation précise de l’espace. Par exemple :
Dans le domaine de l’arpentage et de la cartographie, elle permet de générer des relevés topographiques précis à partir d’images aériennes, souvent capturées par drone. Ces données sont essentielles pour l’aménagement du territoire, la planification urbaine ou encore les levés cadastraux.
L’agriculture de précision exploite la photogrammétrie pour surveiller la santé des cultures, estimer les rendements ou planifier des interventions ciblées. Les cartes générées permettent aux agriculteurs d’optimiser l’utilisation des ressources et d’améliorer la productivité tout en réduisant l’impact environnemental.
Dans le secteur de la construction et du génie civil, elle est utilisée pour documenter l’évolution des chantiers, contrôler les volumes de matériaux déplacés ou produire des modèles numériques de terrain pour la conception de projets. Elle facilite également les études de faisabilité et le suivi de la conformité des travaux.
L’industrie minière s’en sert pour mesurer des stocks, calculer des volumes ou surveiller des sites d’exploitation de manière sécurisée et sans interrompre les opérations. De même, la gestion des ressources naturelles et de l’environnement utilise la photogrammétrie pour évaluer l’érosion, surveiller des habitats, analyser l’évolution des milieux forestiers ou côtiers.
Elle est également présente dans l’archéologie et la modélisation du patrimoine, où elle permet de conserver et d’étudier des sites historiques en les modélisant en trois dimensions avec une grande fidélité. Enfin, dans le secteur de la sécurité publique ou de la protection civile, elle est utilisée pour cartographier des zones sinistrées, planifier des interventions d’urgence ou évaluer des risques environnementaux.
Ainsi, la photogrammétrie est devenue une technologie clé pour tous les professionnels qui ont besoin de données spatiales précises, visuelles et exploitables dans des contextes complexes ou à grande échelle.
Quel est le meilleur logiciel de photogrammétrie ?
Choisir le meilleur logiciel de photogrammétrie dépend avant tout de vos objectifs, de votre niveau d’expertise et du type de projet que vous souhaitez réaliser. Que vous soyez un professionnel de l’arpentage, un spécialiste en modélisation 3D ou un opérateur drone en quête de précision, il existe aujourd’hui une gamme complète de solutions, allant des outils accessibles aux plateformes professionnelles les plus avancées. Dans cette section, nous vous aidons à y voir plus clair pour identifier le logiciel le mieux adapté à vos besoins.
Les meilleurs logiciels de photogrammétrie par drone gratuits (open source).
Pour ceux qui souhaitent s’initier à la photogrammétrie ou réaliser des projets sans investir dans une licence commerciale, il existe plusieurs logiciels gratuits offrant des fonctionnalités avancées.
Agisoft Metashape (version d’essai gratuite)
La version gratuite d’Agisoft Metashape est l’un des logiciels les plus connus dans le domaine de la photogrammétrie. Il propose une interface intuitive, accessible aux utilisateurs débutants, tout en offrant des fonctionnalités puissantes pour les professionnels. La plateforme permet la génération de modèles 3D texturés, de nuages de points denses, d’orthomosaïques et de modèles numériques d’élévation. Bien que sa version complète soit payante, une version d’essai gratuite permet de tester l’ensemble des outils, ce qui en fait une solution idéale pour évaluer ses capacités sur des projets de petite envergure.
MicMac
MicMac, développé par l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN), est un logiciel open source de haute précision, réputé pour sa rigueur scientifique. Il est particulièrement apprécié dans les milieux universitaires, les laboratoires de recherche et les institutions patrimoniales. Bien qu’il ne dispose pas d’une interface graphique grand public, sa puissance algorithmique et sa flexibilité permettent de réaliser des traitements avancés, avec un contrôle poussé sur les paramètres de calcul. MicMac est idéal pour les utilisateurs expérimentés cherchant une solution libre et personnalisable.
Meshroom
Meshroom est une solution open source gratuite, reposant sur le moteur AliceVision. Elle se distingue par sa prise en main intuitive et son interface graphique conviviale, qui facilite le traitement de séries d’images pour obtenir des reconstructions 3D photoréalistes. Meshroom automatise la plupart des étapes du processus, tout en permettant aux utilisateurs avancés d’ajuster les paramètres si nécessaire. Il est particulièrement adapté aux domaines de l’animation 3D, de la réalité virtuelle, de l’architecture et de la modélisation de scène.
COLMAP
COLMAP est un autre outil open source, développé à l’origine pour la recherche en vision par ordinateur. Il permet de générer des modèles 3D de haute qualité à partir d’un ensemble d’images. Bien que son interface soit plus technique et orientée vers les utilisateurs avancés, COLMAP est reconnu pour sa précision géométrique, sa robustesse et sa capacité à traiter des ensembles de données complexes.
3DF Zephyr Free
Le logiciel 3DF Zephyr Free est la version gratuite du logiciel professionnel 3DF Zephyr, développé par 3Dflow. Cette version permet de traiter jusqu’à 50 images par projet, ce qui est suffisant pour de nombreux cas d’usage éducatifs ou de démonstration. L’interface est fluide, conviviale, et guide l’utilisateur à travers un flux de travail automatisé, du chargement des images à la génération du modèle 3D. Pour ceux qui découvrent la photogrammétrie et souhaitent expérimenter avant d’investir, 3DF Zephyr Free constitue un excellent point de départ.
Les meilleurs logiciels de photogrammétrie payant
Pour les professionnels qui recherchent à la fois précision, efficacité opérationnelle et qualité de livrables, les logiciels de photogrammétrie payants représentent la solution la plus fiable. En 2025, plusieurs plateformes se démarquent, mais Pix4Dmapper s’impose clairement comme la référence incontournable pour la majorité des applications professionnelles, grâce à sa maturité technologique, sa robustesse et son écosystème complet.
Pix4Dmapper
Pix4Dmapper, développé par l’entreprise suisse Pix4D, est considéré comme le standard de l’industrie dans le domaine de la photogrammétrie par drone. Ce logiciel excelle par sa capacité à générer automatiquement des orthomosaïques haute résolution, modèles numériques de terrain, nuages de points denses, modèles 3D texturés et courbes de niveau à partir de simples photographies aériennes. Il offre un contrôle précis à chaque étape du traitement tout en conservant une interface ergonomique, adaptée aussi bien aux utilisateurs expérimentés qu’aux professionnels en cours de spécialisation.
L’un des grands atouts de Pix4Dmapper réside dans sa précision géométrique et géospatiale, qui répond aux normes les plus strictes dans les secteurs de l’arpentage, du génie civil, de la construction et de l’agriculture de précision. Grâce à la prise en charge de balises RTK/PPK, de points de contrôle au sol (GCP) et à une compatibilité avec les principaux formats SIG, Pix4Dmapper s’intègre parfaitement aux flux de travail professionnels.
Ce logiciel ne se limite pas à la photogrammétrie traditionnelle. Il fait partie d’un écosystème modulaire comprenant des solutions spécialisées telles que Pix4Dfields (agriculture), Pix4Dinspect (infrastructure), Pix4Dreact (cartographie rapide pour la sécurité publique) et Pix4Dsurvey (intégration SIG/CAO). Cette modularité permet aux utilisateurs de faire évoluer leur utilisation selon leurs besoins opérationnels.
Pix4Dmapper propose également des options de traitement local ou cloud, offrant flexibilité et performance pour les projets de toutes tailles. Enfin, l’assistance technique, la documentation riche, les mises à jour régulières et la grande communauté d’utilisateurs font de Pix4D un choix durable et sécurisé pour tout professionnel souhaitant investir dans une solution performante, évolutive et reconnue mondialement.
Autodesk ReCap Pro
Autodesk ReCap Pro, reste une solution solide pour ceux qui travaillent déjà dans l’écosystème Autodesk. Il permet de traiter aussi bien des images que des nuages de points issus de scanners 3D, avec une précision appréciable. Son principal avantage réside dans sa compatibilité native avec des logiciels comme Revit, Civil 3D ou AutoCAD, ce qui en fait un choix pertinent pour les professionnels de l’architecture et du génie civil. Toutefois, ses fonctionnalités en photogrammétrie pure sont plus limitées par rapport à celles de Pix4Dmapper.
Agisoft Metashape
Agisoft Metashape, dans sa version professionnelle, reste une valeur sûre pour les utilisateurs avancés qui recherchent une solution flexible et puissante. Il permet une gestion poussée des paramètres de traitement, une intégration fine des données GPS/RTK, et propose des options avancées de modélisation, de classification et de script via Python. Metashape est largement utilisé dans les domaines de la recherche, de la conservation du patrimoine, de l’ingénierie et de la géomatique. Toutefois, son approche plus technique et moins orientée « métier » peut nécessiter une courbe d’apprentissage plus élevée pour les utilisateurs non spécialisés.
Tableau comparatif des logiciels payants
Ce tableau comparatif des principaux logiciels de photogrammétrie payants vous permet de visualiser rapidement les différences entre Pix4Dmapper, Agisoft Metashape et Autodesk ReCap Pro en fonction de leurs fonctionnalités, niveaux de précision, compatibilité, intégrations et accompagnement.
Critères | Pix4Dmapper | Agisoft Metashape | Autodesk ReCap Pro |
Précision géométrique | Excellente | Excellente | Bonne |
Orthomosaïques haute résolution | Oui | Oui | Oui |
Modèles 3D texturés | Oui | Oui | Limité |
Nuage de points dense | Oui | Oui | Oui |
Comptabilité RTK/PPK | Oui | Oui | Partiellement |
Traitement cloud/local | Oui (local+cloud) | Principalement local | Oui (local + cloud) |
Intégration SIG/BIM | Bonne (SIG) | Limitée | Excellente (BIM) |
Modules spécialisés par secteur | Oui (fields, inspect, survey, etc.) | Non (usage généraliste) | Non |
Automatisation du flux de travail | Élevée | Modérée à élevée | Moyenne |
Photogrammétrie par drone : nos recommandations essentielles
Pour obtenir des résultats de qualité en photogrammétrie par drone, quelques principes fondamentaux doivent être respectés. Il est recommandé de capturer l’ensemble des images dans un laps de temps relativement court, afin de garantir une cohérence d’éclairage et d’ombres, tout en évitant la présence d’objets en mouvement comme des véhicules ou des personnes, qui pourraient nuire à la qualité de la reconstruction.
Il est également préférable de ne pas utiliser le zoom lors de la prise de vues. Une focale fixe assure une homogénéité dans les dimensions et la perspective, ce qui facilite le traitement photogrammétrique et améliore la précision des modèles générés.
Enfin, il est essentiel de varier les angles de vue. En diversifiant les points de capture — en hauteur, latéralement, en oblique — vous augmentez la densité de correspondances entre les images, ce qui permet une reconstruction 3D plus précise et plus fidèle, notamment dans le cas de structures complexes ou irrégulières.
En suivant ces recommandations, vous posez les bases d’un traitement photogrammétrique optimisé, que ce soit pour la cartographie, la modélisation, ou l’analyse technique de vos données.
Quel drone utiliser pour la photogrammétrie ?
Le choix du drone est une étape cruciale pour garantir la précision des données photogrammétriques et l’efficacité du traitement. Plusieurs plateformes sont aujourd’hui reconnues pour leurs performances dans ce domaine. Voici trois modèles professionnels particulièrement adaptés à la photogrammétrie, chacun répondant à des besoins spécifiques en fonction des types de missions, du terrain couvert et du niveau de précision attendu.
DJI Mavic 3 Enterprise

Le DJI Mavic 3 Enterprise (M3E) est un drone compact et léger, parfaitement adapté aux missions de cartographie rapide et précise. Il se distingue par son capteur CMOS 4/3 de 20 MP avec obturateur mécanique, essentiel pour éviter les déformations d’image lors des vols à vitesse constante. Il prend en charge la technologie RTK via un module dédié, permettant un positionnement centimétrique.
Données techniques clés :
- Capteur : 4/3 CMOS, 20 mégapixels
- Obturateur mécanique : oui (jusqu’à 1/2000s)
- Module RTK : optionnel, pour précision centimétrique
- Autonomie de vol : jusqu’à 45 minutes
- Portée de transmission : jusqu’à 15 km (OcuSync 3.0)
- Poids : 915 g
Compact, fiable et rapide à déployer, le M3E est particulièrement recommandé pour les professionnels de l’arpentage, de la construction et des services municipaux qui cherchent un bon compromis entre performance, précision et facilité d’utilisation.
DJI Matrice 350 RTK avec la Zenmuse P1

Le DJI Matrice 350 RTK, associé à la caméra Zenmuse P1, constitue une solution haut de gamme pour les projets photogrammétriques de grande envergure. Le drone est conçu pour supporter des charges utiles variées, dans des environnements exigeants, grâce à sa robustesse industrielle (indice IP55) et son système RTK intégré. La Zenmuse P1 est dotée d’un capteur plein format de 45 MP avec un obturateur global, permettant de capturer des images sans distorsion à haute vitesse, ce qui est crucial pour les missions complexes ou à haute précision.
Données techniques clés (Matrice 350 RTK + Zenmuse P1) :
- Capteur : Plein format 35 mm, 45 mégapixels
- Obturateur : global, jusqu’à 1/2000s
- RTK intégré + PPK compatible
- Autonomie : jusqu’à 55 minutes
- Compatibilité DJI Terra pour traitement photogrammétrique
- Chargement multiple de capteurs (jusqu’à 2 simultanément)
Cette solution est idéale pour les géomètres, ingénieurs, firmes de génie civil et gestionnaires d’infrastructure, qui ont besoin d’une précision centimétrique, de couverture étendue et de robustesse terrain.
L’aile fixe WingtraOne GEN II

Le WingtraOne GEN II est un drone à voilure fixe à décollage et atterrissage vertical (VTOL), ce qui le rend unique dans sa catégorie. Il est conçu pour couvrir rapidement de très grandes superficies, tout en garantissant une précision topographique élevée, grâce à son récepteur GNSS PPK et ses capteurs professionnels interchangeables (Sony RX1R II 42 MP, MicaSense RedEdge-MX, etc.).
Données techniques clés :
- Type : drone VTOL (décollage/atterrissage vertical)
- Autonomie : jusqu’à 59 minutes
- Surface couverte : jusqu’à 1 100 ha par vol (à 120 m AGL)
- Capteurs : Sony RX1R II (42 MP), multispectral, etc.
- Précision : jusqu’à 1 cm avec PPK
- Vent en vol : tolérance jusqu’à 12,5 m/s
Le WingtraOne est particulièrement adapté aux missions de cartographie à grande échelle, en arpentage, agriculture, exploitation minière et gestion des ressources naturelles, là où les drones multirotors montrent leurs limites en termes d’autonomie ou de couverture.
Le choix du drone dépendra de vos objectifs de mission, de la précision attendue et de la surface à couvrir. Pour vous assurer d’investir dans la solution la mieux adaptée à vos besoins, n’hésitez pas à contacter l’un de nos experts afin de discuter de votre projet en détail et bénéficier d’un accompagnement personnalisé.
Conclusion
En 2025, la photogrammétrie par drone s’impose comme une technologie clé pour les professionnels en quête de données géospatiales précises, fiables et rapidement exploitables. Grâce à une offre logicielle de plus en plus riche, il est désormais possible d’adapter les outils à tous les types de projets, du plus simple au plus complexe.
Que ce soit pour de la cartographie topographique, du suivi de chantier, de l’agriculture de précision ou de la modélisation 3D, le bon choix de logiciel et de matériel (drone et capteurs) joue un rôle central dans la réussite de vos opérations. Pour tirer pleinement parti des possibilités offertes par la photogrammétrie, il est essentiel d’allier bonnes pratiques, technologie adaptée et accompagnement expert.
Chez DroneXperts, nous vous aidons à choisir les outils les plus performants et à optimiser vos flux de travail photogrammétriques selon vos objectifs. Contactez nous pour bénéficier d’un accompagnement personnalisé et transformer vos images aériennes en données à forte valeur ajoutée.
Foire aux questions – FAQ
Quel ordinateur pour faire de la photogrammétrie ?
Pour faire de la photogrammétrie, il est important d’utiliser un ordinateur suffisamment puissant pour gérer le traitement d’un grand volume d’images. Un appareil moderne, conçu pour les logiciels professionnels, permettra de travailler plus rapidement et efficacement. Cela évite les ralentissements lors des calculs et garantit une meilleure expérience, que ce soit pour des projets simples ou complexes.
Quelle est la différence entre le scan 3d et la photogrammétrie ?
Bien que les deux techniques permettent de créer des modèles tridimensionnels d’objets ou de surfaces, leur fonctionnement diffère. La photogrammétrie repose sur l’analyse de plusieurs photographies prises sous différents angles pour reconstruire une scène en 3D à l’aide de calculs géométriques. Elle est largement utilisée avec les drones pour la cartographie, l’arpentage ou la modélisation de terrain.
Le scan 3D, quant à lui, utilise des capteurs actifs comme le Lidar ou des scanners à lumière structurée pour mesurer directement les distances entre le capteur et les surfaces. Cette méthode est plus rapide pour capturer des formes complexes avec une très grande précision, même dans des environnements peu éclairés, mais elle nécessite des équipements spécialisés souvent plus coûteux.
En résumé, la photogrammétrie est plus accessible et polyvalente, tandis que le scan 3D offre une précision accrue et des résultats immédiats, particulièrement en intérieur ou pour des objets très détaillés. Le choix dépend donc des besoins techniques et du contexte d’utilisation.
Existe-t-il des logiciels de photogrammétrie accessibles en ligne ?
Oui, il existe des solutions de photogrammétrie disponibles en ligne, comme expliqué dans notre article. Ces plateformes permettent de traiter vos images dans le cloud, sans avoir besoin d’une installation locale, et sont idéales pour gagner du temps lors de vos projets professionnels.
Quelle application de photogrammétrie pour Android ?
Comme mentionné dans notre article, plusieurs applications permettent de piloter des drones et de capturer des images pour des projets de photogrammétrie, directement depuis un appareil Android. Ces applications sont conçues pour simplifier la capture des données et optimiser le flux de travail des professionnels sur le terrain.
Quel est le meilleur logiciel gratuit de photogrammétrie ?
Notre article de blogue sur les logiciels de photogrammétrie souligne qu’il existe plusieurs options gratuites adaptées aux débutants comme aux utilisateurs avancés. Ces solutions offrent des fonctionnalités de base pour traiter et générer des modèles 3D à partir d’images, mais il est essentiel de bien évaluer leurs limites avant de les adopter pour des projets complexes.
Quels sont les outils de photogrammétrie ?
Comme évoqué dans notre article et en fonction de vos besoins, plusieurs outils permettent de transformer des images capturées par drone en données exploitables : nuages de points, orthomosaïques, modèles numériques de terrain, et bien plus encore. Ces solutions sont indispensables pour les professionnels de la cartographie, de l’ingénierie et de l’agriculture de précision.